De même, l’entraîneur doit mettre en place pour son équipe des objectifs ambitieux qui vaudront également lorsqu’il n’est pas avec l’équipe (p. ex., un entraîneur d’une équipe junior peut avoir pour objectif que tous ses joueurs intègrent l’équipe senior).

Une des limites des objectifs ambitieux est qu’ils peuvent paraître inaccessibles ou que les joueurs viennent à se décourager s’ils ne les atteignent pas : dans les deux cas, il est peu probable qu’un joueur continue à s’efforcer d’atteindre ce but.

C’est pourquoi l’entraîneur se doit d’aider l’athlète à analyser et décomposer les plus grands objectifs (sur le long terme) en plusieurs petits objectifs (à plus court terme) qu’il est nécessaire d’atteindre afin de réussir sur le long terme.

senior (choisir entre un « vétéran » et un « novice ») mais reste plus courant dans les équipes juniors.

La décision prise par l’entraîneur dépendra à la fois de sa philosophie et de celle du club. Pour des athlètes juniors, l’entraîneur doit prendre en considération le fait que des « mesures ou des décisions individuelles concernant le potentiel athlétique d’un individu, particulièrement avant la puberté, ont des chances d’être influencées par des facteurs tels que la maturité physique, qui change au fil du temps »1. Il se peut que les joueurs atteignant une maturité physique plus tôt (et qui sont plus grands ou plus forts) que leurs coéquipiers à 10-12 ans ne bénéficient pas de cet avantage quelques années plus tard, et sont souvent les joueurs qui progressent le moins.

Pour ce qui est des jeunes joueurs, les entraîneurs doivent être aussi ouverts que possible et encourager les clubs à mettre en place d’autres programmes pour les joueurs non retenus.

Le style de jeu de l’équipe peut être la source d’un autre dilemme pour l’entraîneur, en ce qui concerne les objectifs à courts et longs termes. Certains entraîneurs font l’erreur, avec les 10-14 ans, de se concentrer sur la structure du jeu et, au début, cela peut déboucher sur des victoires.