Une tactique courante, pour défendre un écran sur porteur du ballon, est un mouvement appelé « ice » ou « push » : le défenseur (x1) se déplace de telle sorte que le dribbleur (1) ne puisse pas utiliser l’écran sur porteur du ballon.

Le défenseur du poseur d’écran (x5) se déplace vers la raquette de façon à contrer tout dribble vers la ligne de fond. On retrouve cette situation le plus couramment lorsque l’écran sur le porteur du ballon est effectué sur l’aile.

En réponse à cette tactique défensive, l’équipe offensive peut changer l’angle de l’écran de telle sorte qu’il soit dirigé dos à la ligne de fond (de façon similaire à un écran rentrant [« up screen »] ; également désigné « flat » screen), ou même sur le côté du défenseur le plus proche de la ligne latérale.

Le dribbleur doit se déplacer et se positionner de façon à attirer son défenseur vers l’écran.

Dans l’illustration ci-contre, 1 va trop loin et dépasse l’écran, ce qui permet à x1 de passer derrière 5 au lieu d’avancer directement sur lui.

Ici, 1 ne s’est pas déplacé suffisamment au sein du terrain, ce qui va permettre à x1 de passer l’écran sans problème. Le poseur d’écran ne peut pas continuer son déplacement (car cela entraînerait une faute pour obstruction) de sorte que, une fois l’écran posé, le joueur offensif doit attirer son défenseur vers l’écran.

Une fois que 1 arrive au niveau de l’écran (de même que x1), 1 doit attaquer x5 pour profiter de la situation de décalage (mismatch) ainsi créée. 1 doit utiliser un snake dribble pour croiser et se placer derrière l’écran, de telle sorte que x1 ne puisse pas revenir en position pour le contrer en défense.