Sélection des entraîneurs-assistants et du personnel d’assistance

Il est à espérer que l’entraîneur a son mot à dire quant au choix de l’entraîneur-assistant, ainsi que du manageur de l’équipe et du personnel d’assistance (par ex., le physiothérapeute).

De manière générale, l’entraîneur doit rechercher un entraîneur-assistant qui le complète en termes de forces et faiblesses, et qui élargit les compétences du personnel d’entraînement. Par exemple, l’entraîneur Phil Jackson a eu recours à l’expérience et aux connaissances de Tex Winter pour mettre en œuvre la stratégie de « l’attaque en triangle » avec les Chicago Bulls et les Los Angeles Lakers.

Travailler avec un entraîneur-assistant qui souscrit à tout ce que propose l’entraîneur ne sert pas à grand-chose. L’entraîneur-assistant doit être prêt à faire des commentaires et des suggestions à l’entraîneur, pouvant ainsi apporter une perspective différente ou suggérer un plan d’action différent.

Dès qu’une décision est prise, l’entraîneur doit être cohérent sur la façon dont elle sera communiquée aux joueurs, même si l’entraîneur-assistant a exprimé son désaccord en privé.

L’entraîneur doit fixer avec précision le rôle de l’entraîneur-assistant pendant les matchs, lors de l’entraînement et pendant toute la phase de préparation du tournoi, ainsi que pendant le tournoi lui-même.

Il devra prévoir un rôle « sur le terrain » au cours de la période de préparation et lors de l’entraînement, car il est important que l’entraîneur-assistant établisse des rapports et une relation de confiance avec les joueurs.

De même, les rôles attribués à l’entraîneur-assistant au cours du match doivent être significatifs : si l’entraîneur-assistant est chargé de tenir à jour certaines statistiques, l’entraîneur devra passer en revue ces statistiques et, le cas échéant, faire des commentaires aux joueurs en s’appuyant sur ces données.